mairie-antignac-fr.net-15.net
Le patrimoine culturel de al commune d'Antignac (15) Cantal

Patrimoine culturel

Antignac a la particularité de posséder trois églises et une chapelle, quatre cimetières, des fours, des croix, deux anciennes écoles et un grand nombre de maisons anciennes caractéristiques des différentes époques : fermes, granges, maisons de marchands de toiles…
(textes issus de la base Mérimée du Ministère de la Culture)

Eglise Saint-Pierre-Es-Liens

A la fin du 12e siècle, Antignac est un prieuré dépendant de la Chaise-Dieu. Le troubadour Raoul Passerous lègue ses biens en faveur des églises et seigneuries d'Antignac. Le chœur avec ses chapiteaux date de cette époque. Un clocher-mur devait exister, remplacé en 1789 par l'actuel clocher. Des chapelles latérales sont ajoutées au 15e ou 16e siècle. Au 18e siècle, la nef est remaniée, des chapelles sont créées. Un nouveau clocher est érigé en 1789. Au début du 19e siècle, un lambris peint couvre la nef. L'intérieur est redécoré entre 1870 et 1880, avec création de vitraux par Chamrobert, maître verrier de Clermont.

Commentaire descriptif de l'édifice

Le chœur roman comporte un chevet semi-circulaire ; l'abside est voûtée en cul-de-four, avec arcature sur colonnes et chapiteaux. Les chapelles latérales du 15e siècle sont voûtées en berceau. Un arc doubleau porte le clocher-mur. Les chapelles du 18e siècle sont voûtées d'arêtes. La charpente lambrissée de la nef forme une fausse voûte en berceau.

Elle est constituée de planches clouées rustiques et peintes à fond bleu. Au centre figure un œil dans un triangle au milieu des rayons dardés du soleil, avec une couronne périphérique de nuées où flottent des angelots ; cet œil symbolise celui de Dieu omniscient. Dans chaque angle, représentation des évangélistes : Saint-Jean et l'aigle, Saint-Matthieu et l'ange, Saint-Marc et le lion et Saint-Luc et le bœuf. Ces peintures sont traitées selon la manière néo-classique caractéristique de la période 1820-1830 . La protection partielle de cet édifice ne prend pas en compte la nef et sa voûte peinte, qui constitue un témoignage très intéressant d'une période peu représentée dans le Cantal. L'ensemble des vitraux de la décennie 1870-1880 sont également dignes d'intérêt.

Eglise Saint-Ferreol de Salsignac
(dite aussi " Chapelle de Salsignac")

Edifice d'époque romane, revoûté à l'époque gothique. L'arcature portant la cloche peut dater du 17e siècle. L'église se compose d'une nef rectangulaire et d'un choeur à cinq pans coupés, arrondi sur l'extérieur. Refait à l'époque gothique, l'arc triomphal séparant la nef du choeur est en plein cintre surbaissé, abattu d'un cavet, et retombe en pénétration sur les supports romans.

Le choeur à cinq pans est éclairé par trois fenêtres tréflées et couvert d'une voûte d'ogives rayonnantes à partir d'une clef timbrée aux armoiries des Balzac. Un clocher-mur à une baie en plein cintre renferme une cloche de 1657. Il se termine par un pignon surmonté d'une croix en pierre.

Eglise Saint-Robert Saint-Baptiste
dite " Chapelle du Roc Vignonnet"

La charte dite de Clovis, polyptyque du 8e ou 9e siècle inséré dans une charte du 11e ou 12e siècle, signale un château qui peut-être situé sur le sommet du roc Vignonnet ; cette charte indique également une chapelle dédiée à saint Victor qui correspond soit à l'église d'Antignac soit à celle du roc Vignonnet. 

Le prieuré de Vignonnet, dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu, aurait été fondé avant 1067 ; Seguin d'Escotay, 3ème abbé de la Chaise-Dieu, aurait été inhumé en l'église de Vignonnet en 1094 ; d'après certains travaux historiques la fondation du prieuré n'intervient qu'après 1110. 

L'église, qui semble datée de la première moitié du 12e siècle, était dédiée à saint Robert, fondateur de la Chaise-Dieu ; bien qu'inachevé, un édifice à trois nefs était sans doute projeté initialement ; au 13e ou 14e siècle l'embryon de nef est clos par un mur percé d'une porte à arc brisé ; porte actuellement murée ; au 18e siècle l'église paroissiale de Vignonnet, étroite et difficile d'accès, est progressivement délaissée au profit de la chapelle saint Pierre d'Antignac ; après le Concordat de 1801, l'église est déclassée et rattachée à celle d'Antignac en 1826 ; par la suite, elle est utilisée par les habitants de la Monselie qui la placèrent sous le vocable de saint Jean-Baptiste ; elle fut définitivement abandonnée à la fin du 19e siècle ; la couverture de la nef s'est effondrée vers 1930 ; l'absidiole nord renferme une cavité anciennement voûtée, sans doute à usage d'ossuaire, dont l'époque est indéterminée (avant 1852).

Ce site utilise des cookies afin de mesurer la fréquentation du site, de vous proposer des contenus animés et interactifs et de partager du contenu sur les réseaux sociaux.
Personnaliser